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07 juillet 2013

RÉUNION du CONSEIL NATIONAL des 21 & 22 JUIN 2013 à PARIS

Le VENDREDI 21 JUIN en soirée, François BAYROU réunissait séparément, au siège du Mouvement, les Présidents et Délégués des Fédérations Départementales venues à Paris pour participer, le lendemain matin, avec les autres conseillers au Conseil National. Ce fut, pour François BAYROU, et devant cette assemblée plus restreinte, de délivrer quelques messages plus intimistes.

Nous remercions Philippe BERTA, notre Président gardois, dans un style très concis qui lui est propre, d’avoir pris quelques notes qu’il nous a transmises et desquelles nous nous efforçons de transmettre ici les messages principaux.

À propos des municipales, il a été rappelé qu’il s’agit “d’élections locales, à enjeux locaux, appuyés sur une stratégie locale”. (Il est donc nécessaire de) présenter un “projet d’équipe sortant du champ partisan”, projet mené par un “chef de projet” pour “répondre à des attentes concrètes”.

Il convient (d’axer notre action) sur le “besoin de renouvellement”, et (réaffirmer) “notre indépendance” pour “permettre le dialogue républicain”. (Nécessité de) “proposer une charte d’exigence prenant en compte l’économie et la préservation des services publics”.

Et François BAYROU de commenter : “On assiste à la fin d’un cycle politique”, (le moment se présentant de) “faire un travail de ressources humaines basé (uniquement sur la) qualité” (des projets). Il faut “être ouvert, mais ne pas céder aux enchères". Nous (devons) être “capables de parler, de travailler avec des gens respectables, mais pas avec des marginaux”.

Et de présenter ensuite les documents de campagne qui seront proposés au cours de la future campagne.

Il informe enfin que l’Université de Rentrée aura lieu les 27, 28 & 29 Septembre de nouveau à Guidel (Morbihan).



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Le SAMEDI MATIN 22 JUIN, en présence, en outre, des Conseillers Départementaux, avait lieu le Conseil National à l’Hôtel Marriott. Sur le même style, Philippe BERTA nous transmis ses notes dont voici la synthèse par les principaux intervenants.

*J.J. JEGOU - Approbation des Comptes du Mouvement

Jean-Jacques JEGOU a fait part de son sentiment d’une certaine “injustice dans l’établissement de l’attribution de l’argent public aux partis politiques”, car il n’est pas “pris en compte l’élection présidentielle” (qui est pourtant la) “seule campagne qui intéresse encore les français” : 1M€ pour le MoDem, 60 M€ pour le P.S. ! (Et d’affirmer que tout) “électeur est aussi un contribuable”.

Malgré ce handicap, les comptes du Mouvement sont équilibrés et celui-ci n’a aucune dette, ce qui n’est pas le cas d’autres partis (pour exemple, l’UMP a une dette située entre 60 et 80 M€). Nous, pour atteindre cet objectif, nous avons loué, dans le cadre d’un bail précaire de 5 ans, un des étages de notre siège à un Cabinet d’Experts Comptables, le loyer de 1,5 M€ ayant été payé en une seule fois.

Par ailleurs, notre Mouvement constate une augmentation des cotisations rentrées.

(Rapport adopté à l’unanimité)

*Marc FESNEAU - Élections Municipales (-260 jours)

“Pas de logique partisane. Besoin de renouvellement, d’ouverture et de rassemblement. Assumer une démarche locale avec le sentiment d’une démarche nationale”.

“Charte d’exigence municipale à recevoir introduisant les éléments de moralisation, de démocratie locale avec rapprochement des échelles locales (dans un esprit de) simplification".

“Nos atouts : liberté, indépendance, avoir eu raison (sur un grand nombre de sujets) : institutions, moralisation, le “produire en France”, l’éducation, les comptes publics, etc..."

“Ne pas se  vendre pour n’importe quoi. Former des groupes d’action municipale".

“Les validations se feront à deux niveaux : “tête de liste” et “chef de file”, et ce selon la stratégie d’indépendance ou de travail avec des partenaires acceptables".

Et de rappeler que pour les communes de plus de 1.000 habitants, il y aura parallèlement sur le même bulletin l’élection des conseillers communautaires (agglos) et de communautés de communes. Et de souhaiter une “plus grande liberté pour ces conseillers élus”.

*Robert ROCHEFORT

“Nous sommes dans un monde globalisé, dur et violent. (Notre) pays recule de par la faute collective des “politiques” et d’une société avec ses systèmes protégés. La révolte gronde. Celle de Le Pen ne mène nulle part et elle est inacceptable (violences et retour en arrière). Hésitation entre révolte et/ou repli sur soi".

“Il faut réunir, et c’est un devoir de concilier solidarité et responsabilité. Pas de l’assistance. Et quant aux emplois aidés, ils sont pour les seules administrations".

*Yann WERHLING

“Quand on se dit 'politique', on n’est plus écouté. Il y a scission entre ceux qui veulent garder leurs acquits et les autres".

*Marielle DE SARNEZ

“Les politiques des deux partis majoritaires sont décrédibilisés, voire même disqualifiés : une UMP divisée, un P.S. absent au second tour d’élection. Désabusement, déception, rupture, 'renverser la table'. Il y aura toujours un populiste qui le fera mieux".

“Notre rôle est de tracer des perspectives de redressement national. Une voie d’espoir si les politiques se rassemblent, si l’Europe des peuples se construit".

*François BAYROU

“Si nous sommes sérieux et soudés, on aura besoin de nous  dans le paysage politique français qui va se trouver totalement remanié. Nous devons incarner la rupture : ce n’est pas dans le 'bocal' que se trouve la réponses".

“Côté Hollande : un peu plus républicain que son prédécesseur, mais décevant sur la vision. Ne fait que de petites choses : usine à gaz des emplois aidés, refondation illisible de l’éducation, etc... Il ressemble trop à ce que ses détracteurs craignaient, entretenant une ambiguïté constante (par ex. un Montebourg s’élevant contre les disciplines budgétaires avec un 100% de dettes !)".

“Côté opposition : explosée ! Et le pire est à venir entre sarkozystes et fillonnistes. Si l’UDI est au centre, il lui faudra revenir (sur ses pas)".

“FN : opposant universel, contre tout. Être contre tout est un avantage tactique qui ne débouche sur rien. Les solutions avancées sont irréalistes et dangereuses pour le France".

“Nous, nous nous trompons que peu. Restons cohérents, non marginaux, ouverts. (Hommes et femmes de) rupture".

“Nous devons être les contestataires de notre système politique, un système pourri au sens que plus rien de spontané ni de vrai ne s’y exprime. Outsiders, non insiders. Nous avons la capacité de récuser ce qui doit l’être et d’affronter les vagues. Ne soyons pas marginaux. (De Gaulle a déjà vécu cela dans les années 50)".

"Voici venu le temps des refondateurs/reconstructeurs. Si nous ne refondons pas, l’Europe est morte. Et si l’Europe est morte, alors nous sommes tous morts...."

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