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04 février 2011

CES ARBRES QU'ON ABAT....

 

UDF,Mouvement Démocrate,Bayrou,PolitiqueL’abattage d’arbres, pour beaucoup centenaires, qui bordaient les boulevards de Nîmes est, pour les nîmois, un véritable crève-cœur. Seul le temps leur avait donné cette élégance de forme, avec leurs branches longuement torturées, qui distribuaient généreusement l’ombre, ombre si nécessaire sous le climat brutal d’un soleil souvent impitoyable. Ils donnaient tout leur charme à nos avenues. Ils étaient leur identité. L’identité de la Provence toute proche.
 
Et voilà qu’un projet de voie nouvelle, pour y faire place à une ligne supplémentaire d’autobus qui sillonneront désormais ces avenues à travers cet insolent désert minéral, sert de prétexte à cet abattage massif, livrant désormais à la vue de tous des façades nues, affadies par le temps. Les nîmois ne se reconnaissent plus dans ce monde-là. Ils ont perdu leurs boulevards pour des décennies. Et ce n’est pas la replantation promise de jeunes arbres qui leur rendra avant très longtemps tout le charme et l’élégance de ces avenues où ils aimaient flâner sous les ombrages. Et quant au prétexte que ces arbres qu’on abat aujourd’hui étaient, pour la plupart, “malades” - de leur âge, peut-être ? - et promis à terme - quand ? - à leur propre destruction, qui peut le croire sérieusement ?
 
Nous comprenons cet émoi. Et surtout pour un projet de transport à l’objet gravement contesté par beaucoup quant à l’utilité de son tracé, et aussi la pollution semée par sa motorisation.
 
Les nîmois pleurent le Nîmes qu’ils aimaient. Plusieurs générations seront nécessaires pour retrouver un peu du charme de ces avenues qu’on défigure.

 

Brassens avait pourtant bien chanté “son” arbre où “il vivait heureux”. Brassens est bien mort, avec son rêve de bonheur.

Commentaires

Consternation, émotion, colère, !
Qui a pu décider de commettre un tel sacrilège ?
Qui, au nom de quel progrès, (un moyen de transport collectif appelé pompeusement "trambus" alors qu'il ne s'agit que d'un bus double, mais roulant au gaz oil) s'est arrogé le droit de saccager notre patrimoine ?.
Nîmes la romaine, Nîmes la ville aux micocouliers, notre ville, te voilà meurtrie pour les décennies à venir... et ce ne sont pas les arbres à mouchoirs qui seront replantés qui sècheront nos larmes.
Une citoyenne en colère et en résistance

Écrit par : MARTEL Claudine | 05 février 2011

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