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09 décembre 2010

CANDIDATURES AUX CANTONALES DE MARS 2011

Le Mouvement Démocrate du GARD prépare activement les prochaines cantonales de Mars 2011.

 

Ce 9 Décembre, le staff, réuni sous la Présidence de Philippe BERTA, Président Départemental du Mouvement Démocrate, a préparé son soutien aux 2 candidats prêts qui se présenteront sur NÎMES.

 

G.Castille.jpg

 

Sur le 3° canton de NÎMES, il est proposé Mr Guillaume CASTILLE, ex-Président des Jeunes Démocrates du GARD (2008-2010), qui représentera les couleurs du Mouvement Démocrate. Il aura pour suppléante Mme Joëlle PELLISSIER (Mouvement Démocrate), ancienne Conseillère Générale UDF du 2° canton (2001-2008), orthophoniste établie sur le 3° canton.

 

deny-jean.jpgSur le 5° canton de NÎMES, le Mouvement Démocrate soutient la candidature de Mr Deny JEAN (Membre du Comité Politique National, candidat investi par la Gauche Moderne), Président d'un Comité de Quartier de NÎMES. Mr Deny JEAN aura pour suppléante Mme Élisabeth GARNIER, épouse AIT-AMARA (Mouvement Démocrate), économiste, membre des instances dirigeantes du Mouvement Démocrate.

 

Ces deux candidats ont, d’autre part, décidé de mutualiser leurs moyens logistiques et auront le même gestionnaire de leurs comptes de campagne respectifs : Mr François VAN DE VILLE, Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate.

 

Sont actuellement en cours d’élaboration d’autres candidatures dans le GARD, dont le 4° canton de NÎMES.

 

Affaire à suivre.

 

DERNIÈRE MINUTE :

Corinne PONCE.jpgaprès la réunion tenue ce jeudi 9 en soirée, le Mouvement Démocrate a reçu ce 10 Décembre la candidature, pour le 4ème canton de NÎMES, de Mme Corinne PONCE-CASANOVA, ancienne adjointe au Maire de NÎMES, ex-Présidente de l'Office du Tourisme et membre des instances dirigeantes du Mouvement Démocrate. Elle a choisi pour suppléant Mr Philippe TREIL, Président d'une association de quartier de NÎMES.

 

Il ne reste plus, au Mouvement Démocrate du GARD, qu'à finaliser ses candidatures en préparation sur les autres cantons du département.

07 décembre 2010

MODIFICATION DES STATUTS du MoDem

Lors de son prochain Congrès National du 12 Décembre 2010, les adhérents présents seront invités à se prononcer sur une proposition du Conseil National de modification des statuts du Mouvement Démocrate.

 

Après le Congrès fondateur de Villepinte, il convenait en effet de tirer les conclusions de la marche de notre Mouvement et de ses fédérations depuis cette fondation.

 

C'est un allègement profond des procédures pour rendre notre Mouvement plus efficace.

 

Un adhérent ami a établi un tableau comparatif entre "l'ancien" texte et celui proposé aujourd'hui.

 

Vous trouverez ce comparatif ici.

21 novembre 2010

Régis VEZON communique....

vezon.jpgMr Régis VEZON, Délégué Départemental du Mouvement Démocrate du GARD, devant les récents développements et prises de position de responsables de la municipalité de NÎMES, communique :

 

M. Franck PROUST, lors des élections municipales successives, s'est toujours présenté comme l'homme aux idées ultra-libérales, ancien madeliniste, qui allait garantir l'essor économique de la ville, s'engageant même à créer sur NIMES des milliers d'emplois.

 

Le bilan de son action, et celle de ses amis FOURNIER-DOUAYS, n'est pas mauvais : il est tout simplement catastrophique sur le terrain de l'entreprise, du commerce et de l'artisanat ou encore du tourisme.

 

Si, semaines après semaines, il apparaît de plus en plus qu'ALÈS se positionne comme la future capitale économique gardoise (pôle risque, Scientific Park, Institut du Risque, Centre Européen de Biothérapie...), notre tourisme à NÎMES ne correspond même pas à la moitié de celui d'ARLES !

 

Quand on sait écouter nos concitoyens, en notre bonne ville, on n'entend que les mots faillites, dépôts de bilans..., bref désespérance. Pour continuer dans le sens de son action, Mr PROUST, nouveau spécialiste de l'enseignement supérieur, défend cette semaine l'inutilité de l'acquisition à NÎMES d'une Université de Technologie.

 

Quel grand visionnaire ! En examinant cette question quelques minutes sur Internet, on  y apprend que de telles structures ont permis la création de plusieurs centaines d'entreprises sur COMPIÈGNE, ou de plus de soixante en moins de dix ans sur TROYES. Les Universités de Technologie vont de plus se regrouper sous l'égide du Ministère en Université de Technologie de France, restant sur ses différents sites, pour former une structure apte à devenir un vrai MIT (Massachussetts Institute of Technology de BOSTON, établissement phare des Etat-Unis). Mr PROUST nous parle de l'école des Mines d'ALÈS qui, effectivement, joue cette mission attendue pour une Université de Technologie, mais.... sur ALÈS !

 

Bref, Mr PROUST fait partie de cette majorité municipale qui pense sérieusement qu'après un 6e musée (celui de la tauromachie dont on aimerait connaître les chiffres de fréquentation), un 7e musée, celui de la romanité, dans une ville devenue dangereuse sans solution d'accès au centre-ville, sans système de transport digne de ce nom, sans solution de parking, avec un centre-ville martyrisé en voie de désertification, va constituer le moteur de notre développement.

 

Nous ne pourrons plus faire semblant très longtemps : un peu de bétonnage par ci, un peu de féria ou de football par là, pour tout respectables qu'ils soient, ne forment pas une politique de développement.

 

Quand on observe les développements d'ALÈS ou de MONTPELLIER, on mesure l'importance et le résultat des mauvais choix politiques. Refuser une Université de Technologie sur NÎMES est encore plus grave que d'y refuser hier l'implantation du géant de l'informatique IBM.

 

Nîmoises, Nîmois, réveillons-nous !


Régis VEZON

20 novembre 2010

ÉLECTION DU PRÉSIDENT NATIONAL

Les adhérents du Mouvement Démocrate ont été invités à s'exprimer, via Internet, pour élire le Président National pour un nouveau mandat.

 

Ils ont reçu à cet effet la "profession de foi" du candidat François BAYROU.

 

Vous pouvez prendre connaissance de ce document sur le lien suivant

24 octobre 2010

Le DÉCÈS de Mr Georges FRÊCHE

georges-frêche.jpgNous avons appris aujourd'hui, en fin de journée, le décés brutal, à l'âge de 72 ans, de Mr Georges FRÊCHE, Président de la Région Languedoc-Roussillon, ancien Maire de MONTPELLIER, Président de l'Agglomération de MONTPELLIER.

 

Au-delà de toutes divergences, comme il est normal d’en rencontrer dans toute démocratie, la dimension de Mr Georges FRÊCHE dépasse celle du commun des mortels et fait de lui un élu d’exception.

 

Il était un visionnaire imprégné d’une profonde connaissance de l’Histoire des peuples, un bâtisseur d’avenir d’une taille transcendant les frontières et doué d’une vision qui, trop souvent, manque à beaucoup de responsables, un tribun capable d’entraîner toutes les énergies, empreint d’une conviction profonde qui le rendait humain, même au-delà de certains mots qui pouvaient parfois dépasser sa pensée.

 

Notre Région, nos villes, nos populations, et surtout les générations à suivre, lui doivent et lui devront beaucoup

 

Longtemps encore.

20 octobre 2010

LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL A ENTENDU 7 CANDIDATS

Reunion.jpgSoirée exceptionnelle que ce mardi 19 Octobre où le Conseil Départemental du Mouvement Démocrate du GARD, réuni dans les conditions de quorum requises, a entendu, pendant près de 5 heures, 7 “candidats à la candidature” pour se présenter, avec le soutien de notre Mouvement, aux prochaines élections cantonales du GARD de Mars 2011, dont 3 sur la seule ville de NÎMES.

Tous, dans leur exposé, se sont pliés à la grille de questions qui leur avait été soumise (voir plus bas cette grille publiée ici) pour exposer leur motivation, leur projet pour les citoyens du canton concerné, les moyens à mettre en œuvre, etc....

Comme l’a fort bien souligné le Président Philippe BERTA à l’issue de cette très riche réunion, “du sérieux, des projets, une vraie réflexion qui redonne goût à la politique, loin des alimentaires mus par le seul souci de la gamelle”.

Le Conseil a donc longuement travaillé sur les projets présentés et les a enrichis de ses remarques pour aider les candidats dans leur démarche.

Chaque candidat a remis - ou remettra prochainement suite aux observations reçues lors de cette réunion - un document qui sera transmis au Bureau National à PARIS, lequel est seul habilité à donner l’investiture requise.

Le MoDem du GARD, c’est aussi çà, un mouvement pétillant d’idées réfléchies, de femmes et d’hommes nouveaux pour rénover les mœurs politiques qui délitent actuellement notre Nation. Des raisons d'espèrer en un autre avenir.

16 octobre 2010

LES QUESTIONS AUX CANDIDATS

Dans le cadre de la première réunion préparatoire aux élections cantonales de Mars 2011, le Conseil Départemental du Mouvement Démocrate du GARD auditionnera, ce prochain Mardi 19 Octobre à Nîmes, les candidats issus de ses rangs - ou issus d'autres courants de pensée proches - qui se proposent pour obtenir l'investiture officielle de notre Mouvement.

 

Pour cela, pendant une durée de 10 à 15 minutes, ces candidats devront répondre aux questions posées selon le format suivant :

  1. Qui êtes-vous ? (plan personnel, professionnel, politique, associatif, etc....)
  2. Présentation du canton où vous vous proposez de vous présenter
  3. Situation politique du canton suite aux précédentes élections
  4. Quels sont les autres candidats déjà déclarés sur ce canton ?
  5. Les axes forts de votre projet pour une campagne sur ce canton
  6. La suppléance. Les soutiens déclarés à ce jour
  7. Pourquoi serez-vous le (ou la) meilleur(e) ou, au moins, qu'est-ce qui vous garantit un score à deux chifffres ?
  8. Moyens envisagés, besoins humains souhaités (ou disponibles) pour le programme et la campagne électorale

 

Les candidats devront déposer, au terme de leur exposé, un document écrit reprenant ces différentes questions et leurs réponses.

 

Après avis du Conseil Départemental appelé à se prononcer suite à ces auditions, les dossiers ainsi constitués seront transmis au Bureau National à PARIS, lequel est seul habilité à accorder l'investiture requise.

 

C'est une première étape essentielle vers la campagne électorale qui se rapproche.

 

Nos vœux les meilleurs et félicitations à nos amis candidates et candidats.

13 octobre 2010

GRÈVES : ALLONS-NOUS VERS UN CLASH SOCIAL ?

TRIBUNE LIBRE de Patrick REVOL

manif retraites.jpg

12 octobre 2010

CONFÉRENCE DE PRESSE du 7 OCTOBRE 2010

 

 

10.10.07.jpg

Le Bureau du Mouvement Démocrate du GARD. De gauche à droite : • François VAN DE VILLE, Secrétaire Départemental • Christophe MASSON, Membre du Bureau National des Jeunes Démocrates • Régis VEZON, Délégué Départemental • Philippe BERTA, Président Départemental et Conseiller National • Ludovic BOUIX, Vice-Président Départemental • Corinne PONCE-CASANOVA, Conseillère Nationale • Guillaume CASTILLE, Président Départemental des Jeunes Démocrates du GARD

 

Intervention de Philippe BERTA

Président du MoDem Gard, Conseiller National

lors de la Conférence de rentrée du jeudi 7 octobre 2010

 

Le MoDem est en ordre de marche

 

Le MoDem nationalement comme localement s’est restructuré. Nationalement, François Bayrou est désormais entouré d’un directeur de cabinet, d’un secrétaire national et de ses trois adjoints, et d’un "shadow cabinet" regroupant de grandes compétences, tout en embrassant tous les grands domaines et se réunissant hebdomadairement.

 

Localement, notre équipe est désormais renforcée par un nouvel élu au bureau national des jeunes démocrates, Christophe Masson. Notre travail s’effectue sur la base d’une réunion mensuelle au bar l’Ever’in à Nîmes, le 3ème mardi du mois, réunion ouverte à tous.

 

Profondément démocrates et humanistes, nous sommes résolument ancrés au centre de l’échiquier politique, à la position d’équilibre, résolument indépendant et nous souhaitons réunir tous ceux qui veulent réellement changer les choses en replaçant l’homme au centre de la vie publique.  Finalement, nous sommes comme les Français qui recherchent cet équilibre en votant au gré des scrutins, une fois à droite, une fois à gauche. Mais nous pensons que ce bipartisme stérile, motivé par les seuls enjeux de pouvoir, ne priorisant pas les compétences, nous ont conduit nationalement comme localement là où nous en sommes : un pays à la dérive, une capitale gardoise gérée comme un village et en proie à tous les maux et tous les records : chômage, insécurité, coût de la vie, revenu par habitant parmi les plus faibles de France etc.

 

Nous ne renonçons donc pas et ne renoncerons pas à lutter, comme d’autres en leur temps, Raymond Barre ou Michel Rocard, contre ce bipartisme : notre vie politique comme notre cerveau a besoin de ses deux hémisphères, et la dureté des temps nous met aujourd’hui, plus qu’hier, dans une situation d’urgence.

 

De même, nous poursuivrons notre combat contre ceux qui ont fait de la politique un métier. Et, à Nîmes, on sait de quoi on parle, et qui sur le fond trouve leur motivation à travers leur niveau de vie sans souci de conviction et sans courage politique : un jour socialiste, le lendemain écologiste, un jour gaulliste, séguiniste, chiraquien, puis sarkozyste et je rajouterai : et demain ? Ils vivent de rente de situation selon le bon principe : « je suis le sortant de l’élection, c’est donc à moi de me représenter » sans le souci du : « mais au fait quel est le bilan de mon action ces dernières années ? ».

 

Relever le défi des valeurs et de l'éthique
 

Il faut une véritable éthique de la vie publique, avec une vraie étanchéité entre intérêts privés et publics. Nous devons bannir non seulement les arrangements mais au-delà les soupçons d’arrangement. Le Président de la République, comme à une toute autre échelle, le maire de la ville de Nîmes ne s’intéressent finalement qu’à la prospérité de quelques possédants, méprisant la population, les élites intellectuelles ou culturelles.
 

Vers une autre gouvernance
 

Nationalement, mais là aussi localement, on nous a fait croire à de nouvelles majorités construites de bric et de broc, dans lesquelles on achète les gens par des postes. On pense à la composition du gouvernement actuel, ou ici aux socialistes nîmois qui pour certains étaient prêts à entrer dans la mairie Fournier. On voit le résultat : dans chaque cas, tout le pouvoir a été concentré sur le président ou ici sur le maire, les ministres ou ici les adjoints n’existant pas. Et quelle ambiance chaque cas !!!

 

Avons-nous besoin de cela, alors que nous sommes en droit d’exiger une vraie équipe ne travaillant qu’à une seule chose : le bien-être de la population et l’intérêt général ?

 

À Nîmes nous sommes toujours capables d’exacerber le modèle : la population y est méprisée, les citoyens bafoués, les associations et les comités de quartier dupés. À force d’absence de dialogue, combien sont obligés de faire appel aux tribunaux. M. Fournier croit-il que nos concitoyens le font par plaisir, par plaisir d’être "reboussiés"? Non juste pour défendre l’intérêt général et par ras-le–bol du mépris. Et pourtant que de talents prêts à œuvrer dans tous les secteurs, social, transport, qualité de vie, aide aux handicaps, transports alternatifs etc, etc, et pourtant quelle chance d’avoir des concitoyens encore concernés non repliés sur leur vie ne vivant l’autre que  comme un étranger ou pire un ennemi 

 

Construire l'avenir

 

Est-ce construire l’avenir que de laisser une dette nationale abyssale qui ne cesse de se creuser (déjà plus de 1600 milliards d’euros ), dette que nous dénoncions depuis si longtemps ? Savons-nous que depuis cette semaine même, le remboursement des prêts que l’on nous accorde encore (mais pour combien de temps ?) forme le premier poste de dépense du budget de la nation bien avant l’éducation ?

 

À l’échelle locale, à Nîmes, est-ce construire l’avenir que de multiplier des opérations sans lien, sans vision à moyen terme, qui d’un morceau de boulevard, qui d’une salle de musique dans un no man’s land, qui d’une place des arènes désertifiée, qui d’un centre-ville à l’abandon, qui d’un plan de transport à la seule charge des nîmois tellement les choix faits sont incohérents, ou aujourd’hui d’un 7ème musée sans souci du comment convaincre les touristes à sortir à Nîmes-Est, et quelle entrée dans la ville pour quel parking ? Et au fait connaissons-nous le taux de fréquentation des six musées précédents ?
 

 

Bref, nationalement comme localement, une politique de coups médiatiques sans cohérence, sans vision globale, qui accentue notre dette et ne répond pas aux enjeux majeurs face auxquels nous sommes : compétitivité, attractivité dont découlent emploi, pouvoir d’achat, lien social, sécurité et tout simplement qualité de vie.

 

Notre combat doit être, nationalement comme localement, celui d’aider les activités existantes. Souvenons-nous du « small business act » qui vise à prioriser comme cela se fait aux US les PME/PMI locales pour les marchés publics. N'oublions pas qu’ici, à Nîmes, quasi systématiquement, nos entreprises locales se retrouvent exclues des appels d’offre pourtant lancés avec notre argent. Ce combat doit être aussi de développer des industries nouvelles, d’obtenir la relocalisation de celles qui nous ont quittées : c’est un enjeu majeur, car sinon, de quoi allons-nous vivre ?

 

Je note avec beaucoup d’angoisse pour notre futur, que notre département du Gard sous la houlette de Damien Alary n’est toujours pas doté d’une structure de développement économique unique partenariale, associant entre autres chambres consulaires et collectivités territoriales, qui puisse proposer un vrai schéma cohérent de développement du territoire, avec une spécialisation  et une organisation de plateformes que nous puissions défendre et proposer en France et à l’étranger, tout ceci en cohérence avec les choix stratégiques nationaux.

 

Qui dit avenir dit : Éducation et Formation

 

Notre système éducatif est au plus mal : 40% des enfants à l’issue du primaire, ne savent pas lire et, selon le dernier rapport du haut conseil à l’éducation, un collégien sur cinq sait à peine lire et écrire. Dans une société où l’exigence de formation est chaque année plus forte, dans un siècle où notre seul espoir est d’occuper une place conséquente dans le cadre de l’économie de la connaissance, comment ne pas comprendre que l’heure n’est plus à la réformette, mais à la refonte de notre modèle éducatif, en sachant par exemple mettre des classes de 10 élèves là où cela est nécessaire, en accompagnant l’élève dans sa vie extrascolaire, quand besoin est, en instaurant un grand service civique apte par exemple à apporter la formation à ceux qui n’en ont pas eu, en professionnalisant l’enseignement supérieur fort…

 

Tant que notre ville, notre département ne donneront pas plus de signaux d’intérêt, pourquoi imaginer qu’état ou région nous aident à développer un enseignement supérieur du 21ème siècle, pourvoyeur de créations et d’implantations d’entreprises ? Assez de nous parler des rôles respectifs des diverses collectivités. C’est bien un conseil général en renonçant quelques temps à des ronds-points supplémentaires qui a porté et financé dans sa phase initiale le projet d’université de Troyes qui a abouti sur une université modèle qui possède aujourd’hui une aide étatique 5 à 6 fois supérieure à Nîmes et qui a en moins de dix ans conduit à l’implantation de 4 gros laboratoires à la pointe de la recherche mondiale et à l’implantation de plus de 60 entreprises. Alors qu’attend-on ? Encore plus de paupérisation ?

 

Vous voyez à travers ces exemples, que nous ne manquerons pas d’arguments et de projets pour les combats politiques à venir. Le premier dans le calendrier sera celui des cantonales auquel nous y répondrons présents.


NDLR : à une question d'un journaliste présent, Philippe BERTA a précisé que le Mouvement Démocrate du GARD présentera des candidats aux prochaines élections cantonales, voire même soutiendra éventuellement des candidats non issus de ses propres rangs. Ceux-ci seront désignés selon les règles de notre Mouvement, à savoir que chaque candidat potentiel devra d'abord présenter son projet et ses motivations devant les instances départementales, puis les candidats retenus lors de cette prestation seront soumis ensuite à l'investiture nationale qui ne peut être accordée que par Paris.

 

À une autre question posée par la presse : "combien d'adhérents" au Mouvement Démocrate actuellement dans la Fédération du GARD ? Si les récents remous électoraux ont vu des adhérents s'éloigner du MoDem pour flirter avec d'autres mouvements politiques, la Fédération du GARD a relativement bien résisté à ces courants centrifuges et seuls quelques dizaines d'adhérents se sont formellement séparé de notre Mouvement gardois ; ou volontairement, ou éloignés par nos propres instances parce que ne répondant plus statutairement à la charte éthique de notre Mouvement. La campagne d'adhésions en cours - avec l'arrivée de nombre de nouveaux arrivants - nous donnera le chiffre précis de nos adhérents, mais nous savons dès à présent que ce chiffre sera très supérieur à 500 adhérents pour le GARD, à jour de cotisation.

 

Intervention de Ludovic BOUIX

Vice-Président du MoDem du Gard, Conseiller Municipal (opposition) de la Grand-Combe

Mon intervention est celle d’un que Vice-Président mais surtout celle d’un élu de proximité.

 

Le Mouvement Démocrate Gardois c'est aussi des élus qui font un travail de terrain au quotidien.
 

Les grands thèmes nationaux que notre Président Départemental vient de décliner sont vécus à Nîmes, mais aussi dans des Communes comme la mienne, des Communes de moins de 8000 habitants, à savoir :


  • L'emploi: La Grand-Combe détient le triste record national de chômage (52%). Malgré cela, nous n'avons pas de Pôle Emploi !
  • Au niveau social, nous cumulons les mauvais rapports officiels: un rapport alarmant du Parisien sur l'habitat social, une étude dans l'Express qui nous classe comme Ville la plus pauvre de la Région Languedoc-Roussillon.
  • Au niveau environnemental, la question des entreprises-polluantes reste entière car nos dirigeants locaux n'ont pas su ou pas voulu développer une économie basée sur le respect de l'environnement.

 

Dans l'esprit de notre Président National, François BAYROU, notre Groupe Municipal d'Opposition, que j'ai l'honneur de présider, est un Groupe qui rassemble non pas des étiquettes politiques mais des personnalités locales choisies selon leurs compétences!
 

À cet effet, pour illustrer mon propos, je tiens à citer deux exemples issus de la sagesse populaire :
 

"Quand il y a un trou à boucher, on ne regarde pas si ce trou est sur le trottoir de droite ou sur le trottoir de gauche. On le bouche!"
 

"Quand il y a un incendie, on ne regarde pas la couleur des yeux du pompier !"

 

06 octobre 2010

L'AFFAIRE KERVIEL

François VAN DE VILLE s'exprime sur l'affaire Kerviel.

 

Des vérités qu'il faut dire.