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14 janvier 2009

RÉUNION NATIONALE de PERPIGNAN

Le groupe de projet Europe "Union Economique et Monétaire" animé par Jean PEYRELEVADE, dans le cadre du Dispositif Europe du Mouvement Démocrate dirigé par Marielle de SARNEZ, a le plaisir de vous convier à une réunion nationale, déconcentrée à Perpignan le jeudi 22 janvier 2009.

L'objectif est de poursuivre les travaux d'élaboration du projet économique et social du Mouvement Démocrate pour les élections européennes au plus près des adhérents et des citoyens.

Le déroulé de la rencontre et des travaux est le suivant :

  • 15h - 16h : Rencontre avec les étudiants de l'Université de Perpignan et échange sur les enjeux économiques de la campagne européenne
  • 16h - 17h30 : Rencontre avec le Pôle Economique Saint Charles et visite d'une entreprise représentative de la filière fruits et légumes et logistique, en la présence du Directeur du Pôle Economique Saint Charles, Walter SOUBIRANT http://www.legrandsaintcharles.co
  • 17h30 - 18h : Conférence de presse de Jean PEYRELEVADE auprès de l'ensemble des médias régionaux et locaux. Lieu : Brasserie « Le Vienne » place Arago à Perpignan
  • 18h – 18h30 : Signature et dédicace à librairie TORCATIS du dernier livre publié chez PLON « Sarkozy, ou l’erreur historique » de Jean PEYRELEVADE. Lieu : centre ville, rue Mailly à Perpignan
  • 18h30 - 19h30 : Conférence participative du Groupe projet Union Economique et Monétaire du Dispositif Europe du Mouvement Démocrate, animé par Jean PEYRELEVADE et Stéphane COSSE. Lieu : Salle des Libertés, rue Bartissol à Perpignan
  • 20h - 23h00 : Dîner Débat - Thème : « Déficits, pouvoir d’achat, quelles solutions ? » en présence des adhérents et leader d'opinion de la région. Lieu : Le Clos des Lys, chemin de la Fauceille à Perpignan. Inscription obligatoire auprès de Chantal GOMBERT.


Pour toute question, écrire par mail à : Chantal GOMBERT

12 janvier 2009

À PROPOS D'ISRAËL ET LE HAMAS

PALESTINE.jpgLe Hamas sera le grand vainqueur de cette nouvelle guerre qui embrase le Moyen-Orient.

Pourquoi ? Comment ? Quelles réponses apporter à ce conflit ?

C'est l'objet de ce nouveau billet de François VAN DE VILLE "À PROPOS D'ISRAËL ET LE HAMAS" qui tente de répondre à ces interrogations. Un point de vue qui bouscule fortement le langage convenu habituel. À lire.

07 janvier 2009

NOTE (TRÈS PEU) CONVENTIONNELLE

Le Mouvement Démocrate a maintenant un peu plus d’un an. Sa fondation, c’était début décembre 2007 à Villepinte : on s’en souvient tous comme d’un moment d’exception vécu dans l’enthousiasme.

Alors que nous abordons une année nouvelle et que nous abondons tous en vœux les plus divers, peut-être est-ce l’occasion de faire un bref bilan de cette première année écoulée.

Franchement, mon sentiment sur ce sujet est, pour le moins, très partagé.

D’abord, nous avons consacré de longs mois, presqu’une année entière, en palabres inutiles et discussions tatillonnes pour rédiger nos étroits “règlements intérieurs”, dont chacun sait pourtant le caractère superflu et artificiel. On y a investi une énergie considérable, tout comme si l’action politique ne pouvait se faire qu’avec ce bréviaire à la main. Pourtant, même François Bayrou nous avait malicieusement mis en garde en affirmant qu’en 35 ans de responsabilité aux affaires, il n’avait jamais consulté une seule fois les règlements intérieurs précédemment élaborés avec grand soin. Et je lui donne entièrement raison : le meilleur règlement intérieur est celui du bon sens et du respect d’autrui. Il n’était nul besoin de ces textes qui frisent souvent le ridicule pour affirmer notre existence et entreprendre une action devenue pourtant urgente. Que de temps perdu pour rédiger un texte qui sombre déjà dans l’oubli général !

Et pourtant nous étions face à des échéances majeures qui nécessitaient beaucoup plus d’attention que ces débats stériles de juristes en chambre. Le Mouvement Démocrate a alors raté son entrée sur la scène politique. “Parti le plus populaire, il s’est peu à peu désagrégé dans l’opinion au point de figurer désormais derrière le P.S. et les Verts” relevait justement un éditorialiste. Et, plus récemment, ses résultats aux législatives partielles, ou d’autres élections locales, sont, pour le moins, très décevantes. C’est là le prix d’une trop grande dispersion de nos énergies.

Et pourtant encore, le Mouvement Démocrate demeure solide sur sa base électorale, alors que son pseudo rival - le Nouveau Centre - est totalement inexistant sur la scène politique, trop inféodé est-il à son grand mentor glouton, l’UMP.

Pourquoi donc cette défaveur ?

Je lisais récemment un autre commentaire affirmant que le Mouvement Démocrate souffrirait, selon son auteur, de deux gros handicaps : en dehors de François Bayrou et de quelques - trop rares - élus bien implantés, ce mouvement ne dispose d’aucun représentant de grande notoriété. Ensuite il est trop perçu comme le parti au service d’un homme - François Bayrou - ce qui n’en fait pas un vrai parti politique. Voilà ses handicaps majeurs, selon cet éditorialiste. Je ne suis pas loin de partager cette opinion.

Je n’évoquerai pas l’épisode des municipales : il était totalement incompréhensible dans sa forme et il a été très mal perçu dans l’opinion, y compris au sein des militants. Des alliances, ici, avec des listes de gauche, là avec des listes de droite, ont laissé l’impression que le Mouvement Démocrate n’était qu’un ensemble hétérogène d’individus aux motivations plus ou moins claires. Il aurait été souhaitable que le Mouvement Démocrate, au lieu de batifoler autour de son inutile règlement intérieur, consacre son énergie à définir plus précisément les conditions d’alliances, au lieu de laisser les candidats locaux faire leur propre choix au prix de ce qui a pu apparaître comme des petits arrangements au service d’ambitions personnelles.

Cette manière de ne pas vouloir s’inféoder à un camp ou à un autre a été considérée comme de l’indécision, ou pire, comme de l’opportunisme, même s’il était en parfaite cohérence avec le positionnement du Mouvement. À cela se rajoute le fait que, malgré ce souci d’ouverture vers ce qu’il y a de mieux d’un côté comme de l’autre - c’est le discours de François Bayrou - le Mouvement Démocrate est apparu être plus souvent sur la même ligne que le P.S., plus que sur celle de l’U.M.P., ce qui rajoute à la confusion. L’aversion de François Bayrou pour Nicolas Sarkozy dessert plutôt l’image de notre Mouvement : il est urgent d’en prendre conscience, quelle que soit notre estime et notre sympathie pour notre leader-fondateur naturel, et la valeur de ses arguments.

Donc, depuis cet épisode malheureux des municipales, nous n’avons pas encore remonté la pente. La preuve ? Nos baffes électorales qui se succèdent depuis, alors que le Mouvement Démocrate bénéficie toujours d’une forte côte de popularité. Celle-ci, à l’évidence, n’est pas une garantie électorale : je crains les déboires de lendemains qui ne chanteront pas comme nous l’espérons tous fort nombreux.

Il nous faudra du temps, beaucoup de temps, pour redonner une image à ce Mouvement, et pour se faire connaître réellement. Le volontarisme et la foi des militants ne seront pas suffisants pour cela. Nous avons des propositions, certaines très fortes : mais elles ressemblent trop à des incantations. Cela ne peut suffire. Les communiqués “officiels” sont sans portée réelle. Notre information ne passe pas, ou passe trop mal : certaines formes de communication par internet sont des échecs cuisants. Et pourtant Internet est au cœur de la stratégie de communication du Mouvement.

Ce Mouvement, je l’ai déjà dit, est perçu comme le parti au service des ambitions d’un seul homme. Il n’est pas perçu en tant que parti politique porteur d’un message d’espoir pour les français. Seul François Bayrou est écouté, le reste du mouvement étant considéré comme de l’intendance. Or quand et où l’intendance est-elle écoutée quelque part, surtout quand elle est portée par des anonymes, même quand ils sont de qualité ?

Il est temps de sortir de ce piège (car c’en est un, redoutable !). Le Mouvement Démocrate a besoin d’une ligne directrice, d’un vrai cadre idéologique à partir duquel il pourrait structurer un discours et une attitude politique homogène et lisible. Un parti, aussi populaire soit-il, ne peut limiter son programme au slogan :”Bayrou Président !”. Que de déboires cela promet....

Notre Mouvement gagnerait donc à se démarquer, à élaborer une démarche et une pensée originales, ces dernières ne s’esquissant actuellement qu’à l’état d’ébauche. Soutenir François Bayrou, cela ne signifie pas être systématiquement à sa remorque sur sa critique sarkozyste : celle-ci, à demeurer trop insistante, en devient agaçante au point qu’on est conduit à la relativiser un peu trop. Ce qui diminue la portée de son discours. Je remarque d’ailleurs que certains autres discours de ses proches prennent un peu de champ face à ceux trop ronéotypés qu'on entend dans sa bouche (voir Marielle de Sarnez ou Gilles Artigues). Ce sont des signes qui ne trompent pas.

Je ne m’alourdirai pas plus longuement sur ce sujet : un peu de lucidité, même liée à notre militantisme volontariste, ne peut pas faire de mal, même si l’on sort un peu des langues de bois et des discours convenus.

Lors d’un récent “Café Démocrate” organisé par nos jeunes, j’ai émis un certain nombre d’idées qui préludaient à cette note (très peu) conventionnelle. Je souhaite que nous sortions enfin de cette torpeur qui, si nous n’y prenons pas garde, risque de nous coûter fort cher. Il est devenu urgent et prioritaire de se mettre au travail. Et d'être solidaires, même dans nos différences.

François VAN DE VILLE