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26 août 2009

LES MAUVAISES HABITUDES

TRIBUNE LIBRE

 

Il est étrange de constater combien le Mouvement Démocrate - dont certains croyaient déjà célébrer la mort - est au centre de tant de débats dans la plupart des diverses réunions politiques de cet été et sujet de tant de déchirements internes au sein des partis politiques. Une (r)évolution culturelle est bien en marche.

Invitée de son côté à participer, en sa qualité de Vice-Présidente du Mouvement Démocrate, à un forum interne du Parti Socialiste, Marielle De Sarnez a jeté, au travers d’une intervention au ton nouveau qui a surpris tout le monde, adhérents du MoDem compris, un véritable pavé dans la mare.

Sans juger du fond de cette intervention, je constate, une fois de plus, que ce virage qu’il implique s’est fait sans aucune consultation préalable des adhérents. Alors que le Mouvement est à quelques jours d’une université de rentrée qui doit réunir, pour en débattre, plusieurs milliers d’adhérents, et à peu de semaines d’une réunion nationale qui doit décider des orientations du Mouvement pour les échéances à venir.

Décidément, au Mouvement Démocrate, les mauvaises habitudes persistent. Démocrate, dites-vous ? Bizarre

 

François VAN DE VILLE

 

Post-scriptum :

 

À la suite de cet article, repris dans la presse nationale, un responsable du Parti Socialiste (ex-député) a adressé le message suivant à son auteur :

 

"Cher François,

"La difficulté du MODEM et de son leader réside dans le non choix de société.

 

Avec le temps, je crois toujours que le centre n'existe pas.

 

À gauche, comme à droite, il y a des histoires, des évolutions qui assurent une large palette d'engagements politiques.

 

Il faudra bien que le MODEM choisisse un jour son camp, la Droite ou la Gauche.

 

Cordialement."

 

RÉPONSE de François VAN DE VILLE à ce responsable socialiste :

"Certes, en géométrie, le centre n’est qu’un point virtuel.

 

En politique le centre doit être le point de rencontre des citoyens attachés aux valeurs de la République (qu’il nous faut aujourd’hui restaurer) et qui ne veulent ni d’un système libéral où l’homme (et particulièrement les plus démunis) est impitoyablement broyé, ni d’un autre non débarrassé encore des scories du stalinisme et qui broie tout autant par son étroite idéologie.

 

Le choix du MoDem, c’est de refuser d’admettre qu’il n’y a d’autre solution qu’entre ces deux systèmes, aussi détestables l’un que l’autre et qui s’appellent “droite” ou “gauche”.

 

Le MoDem n’a pas vocation d’être un parti mais un rassemblement de ces citoyens qui refusent ce duo complice.

 

La voie est étroite et inconfortable tant elle veut ignorer les chemins habituels hérités de décennies de tracés tout faits, mais que nous refusons de suivre désormais."

 

(Échange de correspondance parue sur Facebook le 26 Août 2009)

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