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11 décembre 2008

LU DANS LA PRESSE

Les élections professionnelles viennent de se dérouler en France.

Elles furent, hélas, un véritable fiasco au regard des justes ambitions pour se doter d'une véritable démocratie sociale.

Dans un tout récent article "À propos d'un fiasco", François VAN DE VILLE fait une analyse sans complaisance de l'évolution du syndicalisme en France. De quoi remettre quelques pendules à l'heure.

Commentaires

Cher Monsieur

Deux remarques concernant l'article de Monsieur VAN DE VILLE "à propos d'un fiasco"

Si il a le mérite de poser au fond de vrais questions, il a le défaut majeur d'être dans sa forme tout a fait insultant pour l'ensemble des syndicats qui sont désignés dans ce papier. Parler de "deni de démocratie " est inacceptable. Pour le reste, son analyse n'engage que lui et ne saurait en aucun cas être commune aux adhérents du mouvement démocrate.
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RÉPONSE :
La démocratie a ses règles et ses exigences. Dans ce scrutin, les règles - celles notamment d'information des électeurs - n'ont pas été respectées ; et quant aux exigences, quand 3 électeurs sur 4 n'ont pas participé au scrutin, elles ne répondent pas aux critères qu'on est en droit d'attendre d'une vraie démocratie. Mais rien de tout cela n'est imputable aux organisations syndicales elles-mêmes mais à tout ce qui environne l'organisation générale de ce scrutin. Lamentable.

Enfin, l'article auquel vous faites référence étant signé de moi-même, je ne vois pas en quoi il engage l'organisation politique que vous désignez : ni vous, ni moi, ne sommes pas plus habilités l'un que l'autre à nous exprimer en son nom. Votre remarque est plutôt inopinée.

François VAN DE VILLE

Écrit par : Philippe BARTHE | 14 décembre 2008

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