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12 décembre 2007

La MAUVAISE PIOCHE de J.P. FOURNIER

4b9d922a72969a80b81b3469c1cae213.jpgOn sait que la toute jeune université de NÎMES avait été portée sur les fonts baptismaux par notre ami Philippe BERTA lequel avait obtenu, il y a un an et de haute lutte, qu’elle devienne autonome et s’affranchisse de la pesante tutelle montpelliéraine.

Dans son élan pour donner les chances maximales à cette Université naissante, celui qui en était alors le Président (notre ami Philippe), avait publiquement regretté l’absence d’un engagement plus fort encore de la Ville de NÎMES que celui entrepris déjà par elle. Hélas, ces propos “francs et directs” ont déplu fortement à Mr Jean-Paul FOURNIER, Maire UMP de Nîmes et Président de NÎMES-MÉTROPOLE.

Comme les statuts le prévoyaient, il y avait lieu de procéder ensuite à l’élection d’un nouveau Conseil d’Administration - et de son Président - pour donner une tête à cette nouvelle Université. On aurait pu penser que le candidat le mieux placé pour guider ces premiers pas aurait été celui qui l’avait hissée à ce nouveau statut et la présidait déjà. Mais c’était sans compter sur la farouche volonté de Mr FOURNIER de “casser” la candidature de ce Président au parler trop franc et qui pouvait lui faire ombrage.

Les grandes manœuvres ont alors commencé pour faire barrage à cette candidature, allant même jusqu’à intervenir dans le bureau de la Ministre PÉCRESSE. Et Mr FOURNIER de lancer dans cette compétition un de ses proches pour faire acte de candidature.

Philippe BERTA, devant le pitoyable spectacle de ces querelles byzantines politico-politiciennes et dans l’intérêt même de l’Université, a préféré se retirer de cette compétition peu digne et laisser chacun devant ses responsabilités.

Résultat : les manœuvres partisanes de Mr FOURNIER ont abouti à ce que son propre candidat échoue et que la présidence de l’Université tombe.... entre les mains de la gauche la plus pure, celle qui, précisément, est le plus ferme opposant de Mr FOURNIER et du gouvernement en place. Et de voir applaudir en cœur le Parti Communiste et l’UNEF. Beau résultat !

C’est consternant car c’est l’avenir même de cette Université qui est en jeu puisque, pour que son actuel statut acquis de si haute lutte demeure, elle doit rapidement faire les preuves de sa pertinence. C’est fort mal engagé. Mr FOURNIER a joué la mauvaise pioche et c’est pour lui un échec personnel dont on espère que ce n’est pas l’Université elle-même qui en pâtira à terme.

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