02 mai 2007
RENCONTRE avec Régis VEZON
Régis VEZON
Président-Délégué intérimaire de l’
UDF - MOUVEMENT DÉMOCRATE
“MODEM” du GARD
rencontrera les “pré-adhérents”
du MOUVEMENT DÉMOCRATE “MODEM”
le MERCREDI 16 MAI à 18 heures
au Bar-Tabacs “LE PALACE”
angle Rue Régale/Esplanade
Parking “Arènes”
pour envisager ensemble les actions à entreprendre
dans l’immédiat et celles à venir.
Il les invite aussi à être présents à
l’inauguration de la Permanence Électorale de
Claude DE GIRARDI
Candidate du “MODEM” sur le 2° Circonscription
le VENDREDI 18 MAI à 18h30
22, Rue des Marchands à NÎMES
(entre Hôtel de Ville et Cathédrale)
00:10 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : UDF, Mouvement Démocrate
Commentaires
Mr VEZON ,
Nous "celulle nimoise du MD" non UDF , et ensemble des pré adhérent du Gard acceptons avec une certaine surprise mais un grand plaisir ce rendez vous d'ouverture.
Nous serons quelques personnes représentatives de notre celulle.
Et nous appelons tout pré adhérent de nimes et du gard à venir participer .
Il est urgent de construire le MODEM sur la 1 ère circonscription et sur l'ensemble du Gard. Et de nous organiser afin de résister sur Nimes et de soutenir les candidats des autres circonscriptions.
Avec mes remerciements au nom de cette idée que défends Mr Bayrou et qui est la notre.
Guillaume CASTILLE
et tous les préadhérents de la celulle nimoise
Écrit par : Guillaume CASTILLE | 14 mai 2007
Le compte rendu de cette réunion passionnante est maintenant sur mon blog
http://bruno.genere.free.fr/wordpress/?p=120
Écrit par : Bruno GÉNÉRÉ | 17 mai 2007
La toute première réunion officielle du MoDem du Gard vient enfin de se faire. Pour beaucoup d’entre nous, nous l’attendions depuis le 06 mai. Nous étions une quarantaine de personnes réunis dans une salle au dessus d’un bar de Nîmes (faute de locaux officiels).
Ce que l’on a rapidement distingué, c’est la présence de deux catégories de personnes. Les adhérents UDF (naturellement préinscrits au MoDem, dont je suis) et les personnes non encartés UDF qui se définiront souvent comme étant « les préinscrits MoDem » ou les « adhérents du MoDem ». Je les nommerai les « préinscrits » pour plus de simplicité.
Une fois que tout le monde s’est présenté (et croyez moi, ce fut long, certains sont naturellement bavards), Régis Vézon, président temporaire statutaire de l’UDF du Gard qui présidait le débat, a expliqué la situation de l’UDF dans le Gard pour les législatives.
Rapidement, la problématique de la non présentation par l’UDF de candidat dans la 1ère circonscription du Gard est venue sur la table. Yvan Lachaud (tiens… mon correcteur orthographique ne connait pas Lachaud et me propose, entre autre lâcheur.. serait-ce un signe ?) a certainement eu les oreilles qui ont sifflées. Cette première réunion, qui devait structurer le mouvement du Modem dans le Gard, s’est portée majoritairement sur cette question (à mon avis au grand regret des présents qui ne sont pas sur la 1ère circonscription).
Au final, de débat, il n’y en eu pas, du moins d’après moi. Il s’agissait plus d’un étalage de principes entre les préinscrits non UDF et les « gardiens du temple » UDF désireux de faire preuve de pragmatisme et de respecter la parole donnée de François Bayrou. En effet, celui-ci a annoncé ne pas présenter de candidats MoDem contre les 22 députés sortant UDF -ralliés à Sarkozy- car ces derniers l’avaient soutenu durant le 1er tour de la présidentielle. C’est une marque forte d’amitié de la part de Bayrou, mais elle met dans l’embarra bon nombre d’entre nous.
Les préinscrits ont clairement exprimé leur désaccord avec F. Bayrou sur ce point. Avançant les principes du droit du choix, de la parole donnée de présenter 577 candidats, du principe de démocratie (dans la salle ce jour là, nous voulions tous un candidat pour qui voter), ils se sentent orphelins de choix sur la 1ère circonscription et ont du mal à expliquer à leur entourage la juste raison de ce vide. Pour ma part (même si je suis sur la 5ème…), c’était clairement aussi mon sentiment : un certain malaise.
« En face », pour justifier ce fait, les « gardiens du temple » UDF ont eu un avantage certain : ils connaissent les rouages du système électoral, et bien que bon nombre d’entre eux était en phase avec les préinscrits, ils ont réussi (au moins pour moi) à nous faire comprendre que le jeu était fait. Nous n’avions aucune chance de trouver un candidat sérieux sur la 1ère capable d’officialiser à la préfecture (dans le temps restant soit 3 jours dont un férié), et de structurer techniquement sa candidature : candidat résidant sur la 1ère –pas (ce qui n’est pas nécessaire, mais conseillé), un suppléant, un mandataire financier, etc…
Si à cela vous rajoutez que le MoDem n’existe pas juridiquement (l’UDF et Cap 21 sont les seuls à pouvoir présenter des candidats labélisés MoDem), si vous ajouter encore que statutairement, l’accord du bureau politique de l’UDF est nécessaire à l’approbation d’un candidat MoDem, alors on comprend vite que l’on s’est pris la tête tant de temps pour un statut quo dans les faits.
J’ai donc regretté sincèrement qu’aucun des référents UDF n’ait su expliqué fermement, rapidement, cela dès les prémices de dérive de notre réunion. Bon, on dira qu’ils faisaient preuve d’écoute vis-à-vis des doléances, c’est un bon symbole politique non ?
Malgré tout, nous sommes arrivés à un consensus au bout de deux heures (sic !). Régis Vézon s’est engagé à transmettre à F. Bayrou une demande de reconsidération du principe de non présentation de candidats contre les 22 députés sortant sarkozistes (bien qu’initialement j’étais l’un des demandeurs de cette motion, je suis finalement perplexe sur l’efficience de notre demande).
Cette 1ère circonscription a révélée une vision très différente de la politique entre les deux sensibilités. Les premiers, les préinscrits, sont proactifs dans la manière de faire de la politique et surmotivés (mais attention, la surmotivation fatigue vite…). Ils sont aussi intransigeants (et souvent sévères, à tors, sur ce qu’était l’UDF dans Gard) sur leurs idéaux alors que la politique c’est avant tout savoir faire des compromis. Les autres (UDF) étaient tout aussi actifs, mais réalistes vis-à-vis du terrain (c’est ce que les préinscrits transformaient en « cuisine de parti »). Hélas, ils n’ont pas su expliquer rapidement l’impasse dans laquelle on était. On a donc beaucoup perdu de temps, car au final, nous étions tous du même avis, regrettant cette promesse de François Bayrou de ne pas présenter de candidat, notamment sur la 1ère circonscription du Gard (et je suis certain aujourd’hui que même F. Bayrou regrette cette promesse…)
Je déplore que la problématique de la première circonscription ait tant passionnée le débat. Tout d’abord elle a créé une tension nette entre les UDF et les préinscrits (ces derniers parlant sans arrêt de « cuisine UDF » usant de façon récurrente de la phrase « Alors si c’est comme ça, nous partons du MoDem »). Cette tension doit être rapidement maitrisée si l’on ne veut pas déstructurer ce qui n’est pas encore structuré : le MoDem. Des efforts de part et d’autres sont nécessaires et des compromis doivent être acceptés par tous. Nous devons profiter de l’expérience politique des membres de l’UDF (parti qui a tout de même prouvé sa capacité à être démocratique en son sein) pour structurer localement le MoDem. Les UDF et les préinscrits doivent maintenant niveler ces différences historiques et digérer le fait qu’ils sont tous des adhérents du MoDem, point barre.
Pour conclure (car la réunion a continué bien après 20h15, heure de mon départ) sur cette première réunion, je dirai que nous, les préinscrits, UDF ou non, nous avons la volonté de faire de la politique autrement, et ceci, immédiatement. Les UDF présents, j’en suis certains, ont été surpris par le nombre de personnes présentes à cette réunion (montée sur le tard, lancée par internet). Ce sera à coup sûr la première des leçons à retenir : L’UDF, maintenant le MoDem, a des militants et ces derniers sont exigeants, tant sur la notion de démocratie que sur l’animation/coordination qui devra être faite sur le Gard (par exemple, il était regrettable que seul un candidat à la députation soit présent à cette réunion, j’aurai apprécié de connaître à cette occasion Mme Fournier).
Il y a aussi un point que je n’ai pas soulevé mais qui me parait important : les sites internet sont maintenant de vrais relais de la parole UDF-MoDem, et il faut les structurer. Nous devons rapidement fermer les sites institutionnels locaux redondants (je pense à http://campagneudfdugard.hautetfort.com/ et http://www.udfgard.org/ ) et nous concentrer sur les sites officiels (pourquoi pas http://lemouvementdemocratedugard.hautetfort.com/ mais une adresse –url- plus simple serait appréciable).
Sur la 1ère, c’est clairement un acte manqué, mais il est temps de se relever pour reprendre en main notre avenir politique. Dans l’hypothèse où Paris nous donnerait son accord pour la présentation d’un candidat, Régis Vézon a demandé si l’un des présents se sentait capable d’être candidat sur la 1ère. J’ai été sidéré de voir que personne ne se proposait spontanément (et ce malgré le débat passionné de deux heures). Là, j’ai réalisé que l’un des problèmes principaux de la politique était le manque de prise de risques de la part de ses militants en portant haut le projet du MoDem dans une élection.
Pour ma part, ce silence a été révélateur : en 2006, j’ai regretté qu’il n’y ait pas eu de candidat UDF à l’élection cantonale anticipée sur Quissac. Dans quelques mois, avec le mouvement démocrate, je proposerai aux instances gardoises de porter les couleurs du MoDem dans mon canton. Ma candidature à la candidature sera pour moi mon premier passage à l’acte dans l’action politique et d’affirmer mes convictions. J’espère que nous serons nombreux parmi les présents à cette réunion à faire ce grand saut et ainsi, à militer autrement.
Écrit par : Vincent BONNAL | 18 mai 2007
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