CONTRIBUTION de François VAN DE VILLE

CONTRIBUTION pour l’élaboration de la future
CHARTE du MOUVEMENT DÉMOCRATE “MoDem”

par François VAN DE VILLE (Nîmes)
Membre du Bureau Politique National de l’UDF

Fondamentaux du Mouvement Démocrate (“MoDem”)

Le “MoDem” est le lieu de rencontre et de rassemblement de femmes et d’hommes de toutes origines, de tous âges, de toutes conditions, quelque soit leur appartenance à quelque sensibilité philosophique que ce soit. Ces femmes et ces hommes doivent être représentatifs de l’ensemble de la société telle que constituée en France et en Europe.

La base de la démocratie est l’écoute de l’autre dans le respect dû à sa personne et ses convictions. Toute construction doit naître du dialogue. Tout membre du MoDem doit donc pouvoir s’y exprimer librement, être entendu de tous, y apportant ses valeurs propres pour enrichir la réflexion commune et susciter les débats. Le MoDem doit pouvoir être l’un des instruments de la communication de chacun de ses membres.

Le MoDem doit rester à l’écoute de tous les citoyens et de leurs justes préoccupations. Une même volonté d’écoute et de dialogue doit aussi s’imposer dans ses rapports avec tous les autres partenaires, quels qu’ils soient.

Le MoDem doit être le garant et le défenseur de nos valeurs républicaines, dont celles contenues dans la devise : “Liberté – Égalité – Fraternité”. Le MoDem doit garder présente dans toutes ses actions la volonté de les faire appliquer. Il doit en être le défenseur actif au sein de toutes nos institutions, mais aussi au-delà vers toutes les nations et leurs peuples en soutenant partout une politique de co-développement, notamment vis-à-vis des pays socialement et économiquement les plus démunis.

Le MoDem s’engage pour la préservation de notre environnement et la défense de notre planète, patrimoine suprême commun. Il examine et soutient toutes propositions de développement durable et environnemental en veillant à préserver les grands équilibres écologiques.

Le MoDem s’inscrit dans l’héritage des Lumières, de l’Humanisme et des valeurs fondamentales de la République, dans le respect de la démocratie à tous les échelons de la société, que ce soit dans la vie publique ou privée.

Le MoDem défend la laïcité des institutions afin de garantir la liberté d’expression de tous les citoyens.

Le MoDem œuvre et contribue activement à la construction d’une grande Europe respectueuse de ses citoyens et de leurs cultures. Il défend la solidarité entre toutes ses nations.

Le MoDem favorise le développement de l’équité sociale afin d’assurer à tout citoyen son propre épanouissement dans le respect dû à sa personne.

Fonctionnement interne

L’appartenance au Modem ne doit pas être soumise à des conditions financières inaccessibles : les cotisations d’adhésion doivent être adaptées selon le degré des revenus, notamment pour ceux les plus modestes.

La démocratie n’a de sens que si elle s’applique à la base de manière directe. Pour cela les statuts du MoDem doivent être définis et adoptés par le suffrage direct de l’ensemble des adhérents, de même que toutes éventuelles modifications fondamentales qui seraient proposées ultérieurement.

Les investitures aux élections devront être proposées avec l’approbation préalable de l’ensemble des adhérents concernés aux différents échelons de la vie politique selon des règles simples et le degré d’engagement qu’elles impliquent.

Le MoDem est divers : il traduit sa diversité tant en son sein que dans ses engagements extérieurs, notamment dans le choix de ses candidats proposés au suffrage universel. Cette diversité s’exerce outre le sexe, l’âge ou les origines. L’intérêt général doit primer dans ces choix sur toutes autres considérations dans un souci de plus grande compétence et d’efficacité au service du bien commun.

Le MoDem s’oppose au cumul des mandats. Tout détenteur d’un mandat national doit pouvoir y consacrer pleinement son temps et ses compétences sans que d’autres engagements - selon leur degré de contraignance - puissent interférer dans l’exercice de ce mandat. De même la reconduction d'importantes fonctions électives consécutives - notamment nationales - doit être limitée à deux mandats successifs afin d’assurer les renouvellements générationnels.