01 février 2008
Philippe BERTA et l'Urbanisme
14:20 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (2)
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Commentaires
Pourquoi parler d'urbanisme sur la base d'une polémique vieille de plus de dix ans?
Lorsque des études hydrauliques sérieuses et indépendantes sont menées, lorsqu'un projet ambitieux d'urbanisme réunit sur un secteur de 80ha à la fois un programme d'habitat de près de 1000 logements, une zone commerciale et d'activités tertiaires, des équipements publics (école maternelle et primaire, gymnase, stade), des espaces verts et de loisirs, un détournement du Valadas, un réseau primaire de voirie avec pistes cyclables, un accès sécurisé avec création d'un giratoire,etc
Pourquoi s'y opposer systématiquement?
Le besoin en logement existe. Oui ce besoin doit répondre à la demande et aux données économiques locales.
Oui à un aménagement durable qui répondent à des réelles économies d'énergies. Attention là aussi aux discours utopistes et aux recommandations non chiffrables et quelque fois inverses au but recherché.
Nimes ne posséde pas autant de zones constructibles que chacun veut bien le coire.
A écouter chaque nimois, la zone la plus éloignée, la zone la plus protégée, la zone à risque quelconque, etc, tout est bon pour refuser ce que chacun a pu trouver pour construire et habiter.
Quand l'individualisme l'emporte sur l'interet général, il est toujours facile de mettre en avant de bonnes ou mauvaises raisons.
Que proposer vous à nos enfants, à de futurs salariés,fonctionnaires, à des personnes agées , à des jeunes couples?
Bien sur, il ne s'agit pas de faire n'importe quoi et tenir compte des erreurs du passé.
Je pense réellement qu'il sera cent fois plus agréable de vivre au Mas Lombard en comparaison au Mas de Possac.
D'autres zones peuvent répondre à cette nécessité d'urbanisation controlée et de qualité mais necessiteront des stuctures routières d'accès nouvelles.(détournement ouest de Nimes)
Enfin, pour finir avec les choses qui fachent, comment s'opposer à la rocade nord de Nimes?
Habitant la garrigue depuis quinze ans, combien de fois j'ai eu honte d'encombrer, de déranger, de salir toutes les rues empruntées pour me rendre sur Montpellier, Marseille ou Avignon, sur les zones commerciales et d'activités situées au sud de Nimes.
En rejoignant une rocade à moins d'un kilomètre, combien de personnes je peux soulager?
Combien de transports de matériaux et divers peux t'on éviter de faire passer par La Croix de Fer, le chemin des Limites, etc.
Et oui, étant à Nimes depuis 16 ans, j'ai vite compris que le terme de réboussier s'applique de mieux en mieux à une société individualiste qui s'oppose par essence morale à tout ce qui peut déranger et nuire à son patrimoine personnel.
Bon courage pour une campagne dont j'attendai une autre entrée en matière et une utilisation moins polémique d'u sujetde l'urbanisme, sujet qui demande au contraire du dialogue et de la compréhension mutuelle.
e p
Écrit par : VERNIER Jean Pierre | 04 février 2008
Jean-Pierre,
j'apprécie ton commentaire et je sais à quel point tu es motivé de par ta fonction de bâtisseur. La demande de logements existe et doit être satisfaite. Des solutions sans risques hydraulique existe (les collines au-dessus de Courbessac, la réhabilitation de 4500 logements). L'extension hasardeuse du périmètre de notre commune, déjà tellement étendue, et dont nous avons bien du mal à assurer l'entretien, doit être réfléchie. Le rapport du ministère de fin 2006 et le re-démarrage des études d'impact à la demande de la mairie après ne peuvent que nous amener à de sérieuses questions sur le bien-fondé d'un plan de protection traitant l'amont avant l'aval. Je n'ai pas spécifiquement contacté les seuls "reboussiers" nîmois comme tu les appelle, mais pris indirectement attache au ministère, et directement à d'excellents urbanistes. c'est donc un moratoire qui est proposé pour un état des lieux assurant de la protection des biens et des personnes qui est demandé, et c'est bien de la responsabilité du premier élu de la ville.
Amicalement
Philippe Berta
Écrit par : Philippe BERTA | 08 février 2008
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