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11 juin 2007

CHAPEAU BAS !

Le 10 Mai 2007 : l’UDF réunit son Conseil National à PARIS et celui-ci décide de fonder le MOUVEMENT DÉMOCRATE (MoDem).

Le 18 Mai : le tout nouveau MOUVEMENT DÉMOCRATE du GARD investit 4 candidats qui, pour la plupart, ignoraient quelques jours plus tôt qu’ils seraient appelés par François BAYROU à se lancer, au pied levé, dans l’aventure d’une candidature aux législatives et sur des terrains qu’ils n’avaient jamais explorés précédemment.

Le 10 Juin : (soit 1 mois jour pour jour après le Conseil National et seulement 3 semaines après leur investiture), nos 4 candidats se confrontent au verdict des urnes au premier tour de l’élection législative.

Eh bien, ce 10 Juin, au soir de ce scrutin et de sa déferlante "bleu horizon", le résultat obtenu par nos 4 candidats gardois, et ce malgré des conditions d’organisation très difficiles et une brièveté de campagne rarement égalée, nous devons à tous les quatre, leur tirer notre chapeau ! Jugez-en :


Claude DE GIRARDI, sur la 2° Circonscription, a obtenu 5,59% (dont près de 9% sur NÎMES) et s’est classé au 4° meilleur score (3ème meilleur score sur NÎMES)
Corinne PONCE-CASANOVA, sur la 3° Circonscription, a obtenu 5,98% et s’est classée au 4° meilleur score
Jean-Louis HAON, sur la 4° Circonscription, a obtenu 4,42% et s’est classé au 5° meilleur score
Michel ESCATAFAL, sur la 2° Circonscription, a obtenu 4,12% et s’est lui aussi classé au 5° meilleur score, et ce malgré le maintien d’une candidate (ex-UDF exclue) déjà très implantée sur ce secteur et qui, elle, n’a plus recueilli que 2,07%.

C’est un résultat inespéré et magnifique.

Ceci montre l'immense attente des citoyennes et des citoyens pour que s’établisse - enfin ! - une autre politique que celle actuelle, hors des perpétuels clivages binaires droite contre gauche, ou gauche contre droite. C’est un encouragement pour aller beaucoup plus loin.

Dès après le 17 Juin, le MOUVEMENT DÉMOCRATE (MoDem) du GARD va entreprendre de préparer ses équipes en vue des prochaines échéances électorales où, là, le scrutin sera enfin moins antidémocratique que celui actuel des législatives. Il s’agira pour nous de générer enfin une politique nouvelle, notamment pour les élections municipales et cantonales. Notre rôle immédiat sera de détecter et de repérer des candidats potentiels, puis de les former pour assumer leurs futures fonctions d’élus. Enfin, ensemble, nous devrons devenir une force de propositions, à l’écoute des citoyens.

ÊTRE UN PARTI DE RENTRANTS

Le MOUVEMENT DÉMOCRATE n’est pas du tout là pour assurer une rente aux perpétuels sortants, tout au contraire : il se veut être un parti de rentrants. Et pas un parti de rampants.

La France a besoin d’une autre vague d’élus que celle actuelle que nous voyons reparaître pour la "nième" fois et qui détiendra de nouveau tout le pouvoir. La France a besoin de retrouver une autre jeunesse, une autre jouvence, un autre souffle que celui actuel de ces notables institués.

Sortons les sortants ! Et faisons souffler un vent nouveau !

Commentaires

Bonjour,

Inespéré ce résultat... oui, mais soyons honnête, nous aurions tellement aimé faire mieux encore, que nous aurons du mal à cacher le (petit) nuage de déception qui gravite suite à cette élection. Ceci dit, ce nuage déception ne sera pas assez sombre pour cacher le soleil qu'est notre motivation renforcée par cette bipolarité criante et injustifiée... Ces élections législatives, dessinées pour dégager des majorités fortes, sont clairement mal adapté à la vision que nous portons, d'après moi, au MoDEM: l'efficacité politique par l'ouverture et non pas par la toute puissance monarchique...

Comme beaucoup, je regrette que notre représentation nationale ne soit pas le reflet de la France. Comme beaucoup, je regrette cette équation où 616 433 votes donnent au « Nouveau Centre » entre 20 et 25 députés alors que 1 981 121 votes pour le MoDEM ne donneront que de 1 à 4 sièges... Quelle injustice...

Des leçons sont à tirer de cette expérience qui fut pour beaucoup nouvelle. Les résultats locaux sont très dignes au regard des difficultés rencontrées et des coups bas portés de façon particulièrement tactique. Mais les électeurs ont su distinguer ces bassesses et ont infligé de vraies leçons de morales.

Cette « épreuve du feu » a créé chez certain(e)s de nos adhérents de vraies tensions qui devront rapidement être transformées en énergies constructive. Je fais confiance à l'expérience des membres du bureau départemental du MoDEM et aux délégués départementaux pour structurer cette énergie tout en permettant, en favorisant même (comme l'écrit d'une certaine façon François Van De Ville), l'éclosion de nouvelles vocations. Le Mouvement Démocrate du Gard sort maintenant de sa période agitée qu'est la construction d'un parti pour rentrer dans une dynamique nouvelle et structurée.

L'avenir dépends de nous et notre devoir est de montrer que nous sommes une force apaisée en son sein, mais suractive sur le terrain.

Si j'osais, je dirai que tout commence vraiment aujourd'hui... ;-)

Écrit par : Vincent BONNAL | 11 juin 2007

Quid de la responsabilité de Gayssot dans l'affaire Airlib ?
Bravo à Michel Escatafal dans la 5e du Gard
À +

Écrit par : DSAU 30 | 11 juin 2007

Après le début, la suite...

Comme tous nos supporters je suis à la fois satisfait et déçu du résultat de dimanche. J'en profite pour remercier et féliciter les électeurs qui m'ont fait confiance sur un terrain pour le moins miné, avec des gens sans scrupule qui s'imaginaient que l'on pouvait bafouer la notion d'éthique sans en subir la sanction.

Certes sur le plan national quelques uns y auront trouvé leur compte, mais rien ne dit qu'ils l'emporteront au paradis. En tout cas sur la Vè circonscription du Gard, le résultat est édifiant : certains ont voulu jouer et ils ont perdu, à la fois leur âme et les élections. Ils ont même perdu durablement et sans nul doute définitivement.

C'est loin d'être le cas pour les 4 candidats investis par l'UDF-Mouvement Démocrate qui se sont bien battus, avec leurs moyens respectifs. Surtout, ces candidats ont semé et après la pluie vient le beau temps. Les Français sont un peuple majeur, mais extrêmement versatile. Nous venons de le constater à plusieurs reprises au cours des derniers mois.

Le Président de la République était, il y a 18 mois, considéré comme un fauteur de troubles en banlieue avec des mots horribles que je ne citerai pas, ressentis comme tels par une population déjà en situation très difficile, parce que l'Etat dont il était un des personnages majeurs y était de plus en plus absent. Le 17 juin, il aura tous les pouvoirs.

Il y a 13 mois, les députés de la majorité tremblaient tous pour leur siège de député parce que le Premier Ministre de l'époque avait pris la décision de créer à la va vite, reprenant une idée de son ministre de l'Intérieur, le CPE. Résultat : 3 millions de personnes dans la rue entre avril et mai 2006 et près de 500 députés sur 577 un an et quelques semaines après.

Je pourrai continuer longtemps comme cela. Je veux simplement dire que dans 6 mois, un an, 5 ans, beaucoup de choses auront changé et peut-être qu'à ce moment-là, les idées de François Bayrou seront le recours attendu pour bousculer enfin notre vie politique. C'est ce sur quoi nous devons nous battre. Tout le reste ce ne sont que billevesées.

Alors quand j'entends des stratèges au petit pied dire que le MODEM appartient à une catégorie de militants, les nouveaux, qu'il faut faire fi de toutes les expériences, qu'il faut construire un parti nouveau sans s'appuyer sur un minimum d'expérience, là je pense sincèrement qu'on fait fausse route. Il faut effectivement faire table rase d'un passé révolu où le Centre servait d'alibi social à la droite. Il était nécessaire aussi de clarifier notre position vis à vis de ceux qui sont partis ailleurs pour garder leurs sièges, au moment où notre parti commençait à devenir un acteur majeur de la vie politique française.

Aujourd'hui, semble-t-il, chacun a bien compris que c'est sur de telles bases que le MODEM doit se développer. Il est donc nécéssaire de s'unir dès maintenant pour que tout le monde tire dans le même sens. A ce propos, j'ai toujours dit que je serai extrêmement vigilant sur les options politiques retenues par le mouvement dans l'avenir et, notamment, quant à notre stratégie sur les élections à venir. Il faut que nous ayons des listes autonomes partout où cela s'avère important pour le MODEM : à Nîmes bien sûr, mais aussi à Alès, à Bagnols sur Cèze, à Villeneuve..., mais pas forcément à Sauveterre ou Crespian.

En clair, le MODEM doit mesurer sa force chaque fois qu'il le pourra, avec des candidats crédibles ayant le soutien des instances locales et des militants. Ce n'est quand même pas bien compliqué à expliquer et c'est sur cette ligne que nous devons nous battre. Il ne faut pas que notre parti soit dirigé par des apparatchiks, mais il ne faut pas non plus que ce parti soit une perpétuelle foire d'empoigne où toutes les idées, y compris les plus farfelues, soient prises en compte.

Bref il faut que le Mouvement Démocrate grandisse, avec une hiérarchie bien établie, avec des militants motivés car une campagne électorale c'est long et très coûteux en énergie, et une stratégie où seule compte l'efficacité. Sur ces bases, nous construirons un mouvement fort et en 2012, ce sera nous qui serons dans le camp des vainqueurs.

Michel ESCATAFAL

Écrit par : Michel ESCATAFAL | 12 juin 2007

Trés bien Michel tu as résumé ma pensée.Je serai présent pour les actions futures.Jacques RAVIX

Écrit par : Jacques RAVIX | 13 juin 2007

Le Modem n'a pas vocation à devenir le parti d'une minorité de cadres et dont les militants n'ont qu'à mettre les tracts dans des enveloppes.

Les débats sont, pardon de le dire, absolument indispensables. Les militants sont motivés pour les animer, et pas pour autre chose. Ces débats ne devront pas être participatifs mais contributifs (je reprends ici le mot d'un des responsables de la section jeunes du Modem à Paris). Que chacun donne son opinion par le petit bout de sa lorgnette, cela est inutile, nous sommes bien d'accord là-dessus.

En revanche, si chacun émet des idées selon les secteurs dont il a une bonne connaissance, cela est interessant, instructif et constructif. Pourquoi ne pas faire venir des "experts" qui connaissent bien le terrain: des personnes du milieu associatif, hospitalier, culturel, syndical, des personnes d'autres partis, que sais-je encore ?

Le tout est d'écouter pour proposer des solutions nouvelles. Cela, ce n'est pas une hièrarchie qui pourra nous le donner. Les militants ne sont pas des oisillons qui doivent attendre que tout leur tombe tout mâché dans le bec.... et les "cadres" du parti ne sont pas l'oiseau lyre et n'ont donc pas la science infuse.

De cette réflexion générale nous pourront tirer des enseignements sur des questions plus spécifiques: les transports, l'écologie dans la ville, la question de la vie étudiante, du suivi des jeunes en difficultés, du rôle des associations, de la vie dans les différents quartiers de notre jolie ville... etc.

Enfin, une fois passée ce temps de réflexion, il faudra convaincre; c'est à dire organiser des café-débats, des discussions au pied des immeubles... Je fais confiance là dessus à ceux qui sont impliqués depuis longtemps dans la vie politique locale pour porter le message. Aux militants de les aider à innover dans leurs méthodes. Nous devons faire preuve d'inventivité, créer des "évènements" pour rendre le parti visible sur la scène politique, et accroître son image de rassemblement et de dynamisme . Bref, organiser des actions innovantes pour attirer l'oeil des médias et séduire l'éléctorat.

Écrit par : Clémence LACOUR | 29 juin 2007

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